Moi, moi, moi ! Chacun ne pense-t-il qu’à soi ? Doit-on laisser l’égoïsme mener le monde ? Voilà le leitmotiv de la sarabande menée par les personnages de cette farce, dont les traits paraissent grossis, mais qui, au bout du compte, sont aussi vrais que nature, une fois les apparences déjouées…
C’est un quotidien bien prosaïque qui occupe les protagonistes de ces péripéties dérisoires, mais si fortes de sens, microcosme des grandes manœuvres qui agitent la planète : l’hypocrisie, la ruse, le mensonge, l’envie de possession, la corruption, sont les tonalités de cette palette. Ainsi va le monde. Pas tout à fait pourtant. Dans ce chœur des turpitudes, une fausse note : Elle, l’empêcheuse de tourner en rond, qui croit encore en la justice. Face au chacun pour soi, Elle veut gagner avec tous. Grâce à elle, l’ASSEMBLÉE l’emporte. Mais les forces de l’égoïsme sont-elle pour autant vaincues ?
Une satire mordante …